lundi 23 juin 2014

Retour sur la Veggie Pride / 10 mai 2014


Tous les animaux cherchent à éviter la souffrance et à mener une vie heureuse et agréable. Il est par ailleurs largement accepté qu’il est injuste de faire souffrir et de tuer un être sensible sans nécessité. Or, l’immense majorité des animaux qui sont tués chaque année dans le monde, des centaines de milliards, sont sacrifiés pour une pratique non nécessaire : la consommation de viande et d’autres produits d’origine animale.


Visant à mettre en lumière cette contradiction, la Veggie Pride est une manifestation politique d’individus refusant de manger les animaux pour des raisons éthiques. Cette manifestation a pour objectif de changer la situation actuelle principalement de deux manières différentes.


La culture dominante véhicule l’idée que les intérêts des animaux ne sont pas importants et qu’il n’est pas si grave de les tuer pour la consommation. La valeur que notre culture leur accorde est si réduite que certains n’hésitent pas à mettre au même niveau des êtres  ressentant des émotions et des carottes.

La Veggie Pride remet en question cette culture dominante en dénonçant le massacre et pose un débat public sur la légitimité du meurtre des animaux, sans faire intervenir d’arguments écologiques ou de santé humaine : les intérêts des animaux sont en effet fondamentaux en eux-mêmes et constituent une raison suffisante pour abolir la consommation de produits animaux.
C’est pourquoi les banderoles, pancartes et tracts de cette manifestation sont toujours centrés sur le sort des premières victimes de la consommation de viande : les animaux.

Parallèlement à cette culture dominante, un obstacle majeur s’oppose à toute expression de solidarité envers les animaux : un système de répression sociale. Celui-ci est notamment visible par le refus quasi-systématique de proposer des repas végétaliens équilibrés dans les établissements publics ou privés, ce qui peut pousser certains à  renoncer à leurs convictions ou devoir se satisfaire d’une alimentation carencée.

Formés de manière anecdotique et biaisée à la nutrition, les médecins partagent les préjugés ambiants et sont incapables de fournir des indications adaptées aux végétaliens et végétariens. Certains médias ne parlent jamais du végétarisme ou traitent les sujets qui y sont liés en usant d’un ton moqueur et réprobateur contre les « extrémistes » végétariens, empêchant un réel débat d’idée.


Affirmer qu’on est végétalien ou végétarien par souci des animaux implique parfois de s’exposer à des réactions désagréables, au mépris, à l’agressivité. Cette pression constante dissuade efficacement beaucoup de végétaliens et végétariens d’ouvrir le débat sur la légitimité du massacre des animaux pour la consommation.


La Veggie Pride dénonce ce système de répression sociale, auquel elle a donné le nom de "végéphobie" et demande que les droits des végétaliens et végétariens soient respectés. En effet, les droits que la société leur accorde sont les seuls que les animaux possèdent indirectement aujourd’hui, et à ce titre, il est essentiel de demander qu’on les respecte.

Ainsi, nous demandons notamment que l’on respecte les droits suivants des végétaliens et végétariens :

1. le droit de manger des repas équilibrés, sans produits animaux, dans tout établissement public ou privé.
2. le droit à une information médicale impartiale et adaptée.
3. le droit de disposer de ressources nécessaires pour élever leurs enfants conformément à leurs convictions.
4. le droit de refuser tout travail contraire à leurs convictions éthiques.




La Marche à commencé (sous la mousson) vers 14h le samedi dans le quartier de Châtelet les Halles (Paris Centre) et s'est terminé vers 18h. Nous étions entre 900 et 1200. Tout s'est très bien déroulé, malgré la pluie... Les slogans étaient poignants et intéressants, les rencontres très agréables! Puis après, RDV au Mains d’œuvres à Saint-Ouen pour un concert de trois artistes engagés: France de Griessen; Nanokill et Velvetine. 
Un repas bon et vegan de chez Hank nous à été proposé à un prix tout à fait correct ce qui m'a permis de découvrir le burger végétal que j'essaye de reproduire chez moi désormais! 

Le dimanche a été dédié à en apprendre plus sur l'exploitation animale, l'abolition de la viande, le végéta*isme, la végéphobie, etc. Ça s'est passé à la mairie du 2ème arrondissement de Paris. C'était top, il y avait des stands à profusions: L214, AVF, Asso Sentience, 269 Life; Respectons...

Les différentes conférences: 










Sources:
veggiepride.ch / Événement Facebook

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