dimanche 26 avril 2015

La vivisection abordée en 10 points

Dans ce billet, vous n'aurez aucunes images violentes pour votre esprit. Si vous désirez voir ces images, je vous invite à taper "vivisection" dans la barre de recherche Google, et de cliquer sur image.


1. Qu'est ce que l’expérimentation animale (ou vivisection)?
2. Pourquoi l'expérimentation animale existe encore?
3. Utilité de la vivisection
4. L'expérimentation animale dans l'Union Européenne
5. L'expérimentation animale en France
6. Souffrance et terreur dans les laboratoires
7. Problèmes d'interprétation des résultats
8. Réduction du nombre d'animaux utilisés
9. Méthodes substitutives
10. Pour aller plus loin 





1. Qu'est-ce que l'expérimentation animale (ou vivisection)?

La vivisection est une méthode de recherche permettant l'utilisation d'animaux vivants pour le développement des connaissances biomédicales. Par obligation légale, toute nouvelle substance et tout nouveau médicament doivent être testés sur des animaux avant leur mise sur le marché. Cependant, il est démontré que la recherche expérimentale menée sur les animaux est non seulement inutile mais également dangereuse et trompeuse car fondée sur une erreur méthodologique en considérant les animaux comme des modèles fiables pour l'homme. En effet, aucune espèce animale ne peut être un modèle biologique pour une autre et les concordances entre deux espèces, pouvant parfois être vérifiées, ne le sont qu'à posteriori.
La vivisection n'a pas pour but de soigner mais de connaitre, de tester. C'est un acte scientifique qui implique souvent la mort de l'animal, son sacrifice, soit pendant l'expérience, soit après, pour son autopsie.

Source: Stopvivisection


2. Pourquoi l'expérimentation animale existe encore?

Aujourd'hui  la loi impose les tests sur animaux, d'une part en raison d'une inertie dans les mentalités qui a toujours retardé tout changement de société et, d'autre part, en raison des énormes intérêts économiques et professionnels qui lui sont liés, qui vont bien au-delà du commerce des animaux. L'expérimentation animale représente le moyen idéal pour donner de l'essor à une carrière et pouvoir publier dans les revues scientifiques. 
Source: Wikipédia


3. Utilité de la vivisection?

La position de la communauté scientifique est le plus souvent à l'opposé. Les recherches vivisectionites ne se limitent pas aux pathologies susvisées. Elles s'étendent aux cosmétiques, aux recherches spatiales, militaires... De même, certains soulignent que plus l’intérêt économique est grand, plus les moyens vous sont accordés. A savoir que la recherche en cosmétologie est la plus grande consommatrice d'animaux. 
Source: Wikipédia


4. L’expérimentation animale dans l’Union Européenne

Selon le 7e rapport de la Commission Européenne sur les statistiques concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales et à d’autres fins scientifiques dans les États membres de l’Union européenne, près de 11,5 millions d’animaux ont été tués dans les laboratoires européens en 2011. La France, avec près de 2,2 millions d’animaux tués en 2010 (la France a fourni des données pour 2010 contrairement aux autres pays) arrive en tête de ce palmarès macabre.
Source: Natura-Sciences


5. L'expérimentation animale en France

La France reste le leader européen de la vivisection. Elle décroche une nouvelle fois la première place sur le podium des pays champions de la vivisection en Europe, avec 2,2 millions d’animaux utilisés en 2010 contre 2,3 millions en 2007, selon le septième rapport de la Commission Européenne concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales et à d’autres fins scientifiques dans les Etats membres de l’Union Européenne.





6. Souffrance et terreur dans les laboratoires

Le voyage vers les laboratoires est épouvantable pour ces animaux déjà traumatisés, mais ce n’est rien par rapport à ce qui les attend: expérimentations de toutes sortes, puis mise à mort.
Chaque année, 10000 singes sont utilisés dans les laboratoires en Europe, dont 3500 en France.
Pour les vivisecteurs, les animaux ne sont ni plus, ni moins, que du « matériel de laboratoire » mis à leur disposition. Les animaux sont exploités et maltraités et finalement jetés quand ils ne servent plus à rien. Leurs besoins et leurs souffrances n’entrent jamais en ligne de compte, sauf sur papier, quand les vivisecteurs veulent se déresponsabiliser et donner bonne impression, face à un public de plus en plus opposé à la vivisection.

Certaines associations de protection des animaux affirment que ces lois ne sont pas appliquées, s'appuyant sur divers exemples dénoncés par leurs enquêteurs infiltrés dans des laboratoires/centres d'élevages qui ne sont cependant jamais cités, pour éviter toute poursuite20. Les associations de protection des animaux jouent un rôle important dans les discussions sur l'expérimentation animale et ont permis d'établir une législation plus respectueuse envers les animaux.
Source: Wikipédia


7. Problèmes d'interprétation des résultats

Beaucoup de traitements démontrés comme efficaces chez l'animal ne fonctionnent pas chez l'homme, et le rat, la souris ou le lapin peuvent répondre très différemment à un même équivalent-toxique. Chaque espèce possède en effet des caractéristiques physiologiques propres. Par exemple, le chimpanzé ne développe pas le sida et les tumeurs ne se développent pas toutes de la même manière chez l'homme et chez l'animal. Ainsi, la représentativité du rat ou de certaines souches d'animaux de laboratoires en termes de sensibilité aux perturbateurs endocriniens est discutée.
Divers acteurs et les détracteurs d'une étude "longue durée" (deux ans) ayant conclu à un risque pour l'exposition à un OGM et/ou au désherbant total Roundup ont ainsi en 2012 reproché à son auteur (Gilles-Éric Séralini) d'avoir utilisé la souche Sprague-Dawley de rats de laboratoire, connue pour développer plus spontanément que d'autre des tumeurs cancéreuses, ce à quoi G.E. Sérallini a répondu que "cette souche de rats est utilisée dans presque tous les tests, et c’est en particulier la souche qui a servi pour homologuer tous les OGM"...
Source: Wikipédia



8. Réduction du nombre d'animaux utilisés

Les laboratoires de recherche ont l’obligation d’appliquer la règle des trois « R » : réduire, raffiner, remplacer.

- Réduire: Le nombre d'animaux en expérimentation pour tous nouveaux projets. L’équipe de recherche doit fournir un protocole détaillé des expériences ainsi qu’une estimation du nombre minimum d’animaux qui seront indispensables à l’obtention de résultats statistiquement exploitables.
- Raffiner: la méthodologie utilisée. C'est à dire choisir un modèle apte à reproduire, le plus fidèlement possible, la pathologie étudiée. Limiter l’angoisse, l’inconfort et la douleur associés aux procédures expérimentales. Aucun résultat fiable ne peut émaner d’animaux en conditions de stress.
- Remplacer: utiliser des méthodes de recherche alternatives à chaque fois que cela est possible.
Source: Wikipédia et Inserm


9. Méthodes substitutives

Il existe différentes méthodes dites "alternatives", permettant de réduire le nombre d’animaux utilisés à des fins scientifiques. De nombreuses hypothèses de recherches peuvent ainsi être testées in vitro (cellules en culture) ou ex vivo (organes ou tissus isolés). Ces méthodes permettent, d’étudier les mécanismes associés à certaines pathologies ou encore de tester l’effet de potentiels traitements. L’utilisation de modèles informatiques de prédiction (méthodes in silico) peut aussi apporter de précieuses informations. Dans certains cas, l’expérimentation in vitro a même complètement remplacé l'expérimentation animale (par exemple, produits cosmétiques dans l'Union européenne).
Source: Wikipédia 

Dans tous les domaines de la recherche biomédicale et toxicologique humaine, des données animales sont acceptées comme valables alors qu’elles peuvent induire en erreur si on les applique à l’homme. Parmi les conséquences de ces erreurs : effets secondaires de médicaments, perte de temps et d’argent en développement de thérapies efficaces pour les animaux et inefficaces ou trop toxiques pour l’homme, etc. Il est temps de cesser de se référer à la recherche animale et d’utiliser les méthodes dites "alternatives" (par les autorités), en fait les méthodes véritablement scientifiques et fiables pour l’homme.


10. Pour aller plus loin


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